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Externaliser ou internaliser vos traductions ? Prenez la bonne décision en 7 points…

29 avril 2019

Pourquoi faire appel au service « coûteux » d’un bureau de traduction alors que certains collaborateurs de l’entreprise se débrouillent pas mal en français ou en anglais ? En d’autres termes : cette tâche ne doit pas être si difficile ! Afin de vous aider à prendre une décision avisée et de choisir en connaissance de cause entre l’externalisation et l’internalisation d’une tâche de traduction, nous vous soumettons ci-dessous 7 points.

1. Lignes de communication courtes

L'un des avantages déterminants d’une traduction internalisée est le contact direct entre le « client » et le « traducteur » internes. Dans ce scénario, la traduction est souvent commandée rapidement et toutes les questions que le traducteur peut avoir sont facilement transmises à qui de droit. Les agences de traduction s’attachent donc à rationaliser autant que possible leur communication avec le client. Elles y parviennent en affectant un chef de projet et une équipe attitrés », explique Stefan Vanluyten, Managing Director de l’agence de traduction Atrado. « De cette façon, elles connaissent les souhaits spécifiques du client et gèrent les mémoires de traduction et les listes terminologiques ». Cependant, il n’en reste pas moins qu’il y a toujours un intermédiaire dans le processus traductionnel.

2. Le prix

Un argument souvent avancé est le prix élevé pratiqué par un prestataire de services linguistiques. Cela peut être le cas si l'entreprise dispose d'un traducteur interne chevronné. Fort de son expérience, ce dernier sera en mesure de traduire un document rapidement, ce qui représente un coût moins élevé pour l'entreprise. Cependant, cette affirmation ne tient pas la route si l’employé interne doit faire la traduction en plus de son travail proprement dit. Stefan Vanluyten : « Une secrétaire multilingue, souvent très brillante, est souvent « catapultée » comme traductrice interne. Cependant, comme elle doit réaliser ses travaux de traduction en plus de ses autres tâches, elle ne peut pas se forger la routine d'une traductrice professionnelle. Cette approche pèche donc par un manque d’efficacité. » Comptabilisez les heures que cette employée permanente a consacrées à une traduction et comparez le coût à la facture de l'agence de traduction

3. Fluidité du texte cible

Lorsque vous lisez un document, vous ne voulez pas avoir l’impression de lire une traduction. Un traducteur professionnel veille donc à ce que la traduction de votre texte soit non seulement correcte, mais aussi fluide. Le texte final ne peut pas « sentir » la traduction. « C'est pourquoi il est conseillé de ne travailler qu'avec des personnes qui traduisent vers leur langue maternelle », souligne Stefan Vanluyten. « Un collaborateur multilingue qui traduit de et vers différentes langues ne peut pas, en dépit de ses talents et compétences, fournir la même qualité qu'un locuteur natif. »

4. Spécialité et jargon

Un quatrième point essentiel dans le choix entre une internalisation ou une externalisation d’une tâche de traduction est la connaissance du jargon spécifique. Qui d'autre que l'employé interne connaît mieux le fonctionnement, les produits et les services de son entreprise ? Autrement dit, sa traduction sera celle d'un véritable ini​tié. Les agences de traduction s’emploient à offrir la même qualité en employant un traducteur qui non seulement traduit vers sa langue maternelle, mais a également une connaissance approfondie du domaine d'expertise du client et de sa terminologie. Stefan Vanluyten explique : « Les meilleures agences de traduction travaillent toujours avec des prestataires qui connaissent le jargon professionnel. Ils garantissent également que le client peut tester à l'avance les connaissances professionnelles du traducteur par le biais d'un certain nombre de traductions tests. »

5. Outils de traduction utiles

Tout traducteur (interne ou externe) qui prend son travail au sérieux utilise des outils de traduction professionnels tels que des mémoires de traduction. Ces logiciels mémorisent les mots et les phrases déjà traduits. Résultat ? La traduction est plus rapide, plus cohérente et utilise à bon escient la terminologie professionnelle et d'autres mots récurrents. Il est révélateur que le traducteur occasionnel ne dispose souvent pas de ces outils, ce qui signifie que les traductions sont plus lentes ou moins cohérentes.

6. Contrôle qualité

Les agences et bureaux de traduction haut de gamme associent toujours la traduction à une révision minutieuse. Leur processus traductionnel prévoit l’intervention de réviseurs expérimentés qui examinent le résultat final sous un œil critique et objectif. Ce n'est que lorsqu'ils donnent leur approbation finale que le texte est transmis au client. Assurez-vous dès lors qu'une telle révision est prévue en cas de traduction interne. Sinon, le risque d'erreur typographique ou coquille augmente.

7. Traduction et mondialisation

Et qu'en est-il des langues qu'une secrétaire ne maîtrise pas ? Nous pensons au russe, au chinois ou au portugais brésilien ? Dans ce cas, l'entreprise s'appuie sur un partenaire professionnel capable de gérer toutes ces langues. Et grâce à l'expérience acquise sur les projets précédents, la nouvelle équipe de traduction peut être gérée correctement dès le début.

 

Tous ces facteurs permettent de prendre une décision en connaissance de cause : confier la traduction à un collaborateur interne ou à une agence de traduction externe. Selon vous, quels autres facteurs sont pertinents ? Et lesquels sont les plus importants pour vous ?