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La traduction est le fruit d’une interaction complexe entre Project Managers, linguistes et opérateurs PAO

22 octobre 2018

Qu’arrive-t-il précisément à votre document lorsque vous l’envoyez dans un bureau de traduction ? Ce bureau ne se contente pas de simplement le transmettre à un traducteur. Une traduction de qualité comporte pas moins de 40 étapes au cours desquelles Project Managers, traducteurs, réviseurs et opérateurs PAO collaborent, comme le montre le schéma ci-dessous. Une explication ? Suivez le bureau de traduction Atrado !

Le client : l’alpha et l’oméga de tout projet de traduction

Traduire est un processus complexe loin d’être linéaire. Bien évidemment, le client constitue le début et la fin de ce processus. C’est lui qui confie son document au bureau de traduction et reçoit, à la fin du processus, son texte traduit (de qualité !). Entre ces deux états, son document passe par différentes étapes, parfois récurrentes. Une de ces étapes, c’est le Project Manager, une figure clé de tout ce processus.

Engineering : la base d’un processus de traduction sans heurt

Commençons par les priorités ! Une traduction se doit bien d’être bien préparée. Cette préparation demande du temps, mais permet au processus de traduction de se dérouler sans heurt. Lors de la 1ère phase d’« engineering », le document reçu est converti en un fichier « traduisible », les mémoires de traduction et les listes terminologiques sont associées, tous les contenus sont analysés et structurés. Généralement, ce sont les Project Managers qui se chargent de cette étape.

Veronika Hüll, Office Manager du bureau de traduction Atrado : « Cette préparation est très importante et peut être fastidieuse. Il n’est parfois pas si évident de convertir un fichier PDF en un document Word par exemple. Un client peut déjà gagner un temps précieux en transférant le fichier source. Malheureusement, ce n’est pas toujours possible. »

« Ensuite, il convient de prêter attention au comptage des mots et à l’analyse de la mémoire de traduction », ajoute Els Hesemans, Service Manager. « Certaines phrases sont-elles déjà traduites ? Si nous connaissons ces éléments, nous pouvons accorder une réduction à notre client. En outre, une mémoire de traduction permet d’obtenir des traductions plus cohérentes. »

L’étape d’« engineering » revient encore après la traduction proprement dite. Les fichiers sont ensuite convertis au format de livraison, les images localisées sont insérées au bon endroit et les mémoires de traduction sont mises à jour.

Le Project Management : l’atout d’un bureau de traduction

Dès que le document est analysé, le Project Manager ou « PM » peut proposer un devis précis au client. Dans le même temps, il informe les traducteurs et les réviseurs de cette mission. Karen Jacobs, Service Manager du bureau de traduction Atrado : « Nous les contactons le plus tôt possible afin qu’ils puissent réserver du temps pour cette mission. Les bons traducteurs sont souvent très occupés. En outre, nous essayons toujours de confier le même type de missions aux mêmes traducteurs. Ainsi, ils connaissent le style et la terminologie du client sur le bout des doigts ! »

Si le client confirme sa commande, le Project Manager donne alors le feu vert aux linguistes. Il leur fournit, entre autres, les instructions du client et le package de traduction de l’outil de traduction assistée par ordinateur (TAO). Le Project Manager vérifie ensuite si les délais sont respectés et transmet la traduction pour la prochaine étape.

Par conséquent, les Project Managers jouent donc un rôle crucial dans le processus de traduction. À la fin du processus, ils vérifient à nouveau tout avant de transmettre la traduction au client. Ils sont ainsi certains que cette traduction satisfasse aux souhaits du client.

Les traducteurs et les réviseurs : notre « patrimoine » linguistique

Laissez-nous juste dissiper un malentendu : les Project Managers ne traduisent pas eux-mêmes. Pour chaque mission, ils font appel aux bons experts linguistiques qui, non seulement maîtrisent parfaitement la langue source et cible, mais connaissent également le secteur du client sur le bout des doigts.

Ils recherchent les nouveaux termes, les traduisent et dressent des listes terminologiques. Ils veillent également à ce que la traduction corresponde à l’objectif du texte. Un texte commercial demande par exemple davantage de créativité qu’un manuel. Ensuite, les réviseurs garantissent la qualité de la traduction. Ils vérifient le texte pour d’éventuelles fautes d’interprétation, de style ou de frappe. C’est le fameux « principe des quatre yeux ».

Pour une traduction légalisée, il existe encore une étape supplémentaire : le tribunal. « Les clients se trompent parfois sur le délai d’une traduction légalisée », confie Veronika Hüll. « En effet, cette légalisation est le fait du tribunal, plus précisément du greffier. Nous ne l’avons pas sous la main dans un bureau de traduction… Et parfois, les clients oublient aussi le délai de livraison de la poste ! »

PAO : la touche finale !

Il arrive parfois que les entreprises fassent traduire des brochures complètes et souhaitent que la mise en page soit préservée autant que possible. Dans ce cas, le bureau de traduction fait appel à un opérateur en PAO. Ce dernier intègre les photos dans les traductions et s’assure que les zones de texte sont bien alignées. Mais la PAO nécessite également des analyses supplémentaires pour les éventuelles fautes de frappe. La traduction d’une brochure est donc un travail assez complexe.

Karen Jacobs adhère à cette analyse : « La réalisation de l'ensemble de ces étapes s'apparente à un véritable travail de titan. Et les Project Managers en viennent chaque fois à bout ! Leur talent d’organisation et leur expérience font la différence. Trouver l’adéquation parfaite entre le traducteur, le délai et la mission, c’est quelque chose que vous devez avoir dans le sang ! »